service de sante des armees

plans d'urgence gouvernementaux


Le Service de santé apporte une contribution conséquente aux différents plans d'urgence gouvernementaux destinés à faire face à une menace impliquant des agents biologiques (Biotox), nucléaires et radiologiques (Piratome) et chimique (Piratox).

Plan Biotox

Le Service de santé:

participe au réseau d'alerte épidémiologique;
prend une part active dans le réseau de laboratoires experts et de sécurité biologique;
apporte des compétences techniques pour les expertises et l'élaboration des fiches thérapeutiques et les protocoles thérapeutiques et vaccinaux.
Plan Piratome

Le Service de santé:

participe au réseau d'experts en apportant sa contribution avec ses spécialistes du Service de Protection Radiologique des Armées (SPRA);
fournit des équipes médicales radiobiologiques (SPRA-Centre de Recherche du Service de santé) et des installations de contrôle radiologique (Anthropogammamétrie);
propose les laboratoires d'expertise et de diagnostic d'une contamination.
Plan Piratox

Le Service de santé contribue, avec ses infrastructures spécialisées, aux:

centres d'accueil des contaminés chimiques (CACC);
modules de contrôle des contaminés chimiques (MCCC);
structures des Centre de Traitement des Blessés Radio-Contaminés (CTBRC).

service public

Le Service de santé des armées participe au service public par la mise en jeu de moyens relevant de plusieurs de ses établissements.

Les hôpitaux d'instruction des armées (HIA)
Le Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA)
Le Service de protection radiologique des armées (SPRA)
Les Centres d'Expertise Médicale du Personnel Naviguant (CEMPN)

Voués prioritairement au soutien médical des forces, particulièrement des forces en opération, les Hôpitaux d'instruction des armées (HIA) du Service de santé se sont largement ouverts à la clientèle civile.

Le soutien des forces armées

L’ensemble hospitalier militaire est composé de neuf hôpitaux d’instruction des armées. Leurs plateaux techniques modernes et performants sont animés par des spécialistes et des experts du Service de santé des armées.
Ils participent:


au soutien médico-chirurgical des opérations extérieures; chirurgiens, anesthésistes réanimateurs, psychiatres, infirmier anesthésistes, infirmiers de bloc opératoires, etc… sont présents sur les différents théâtres d’intervention des forces armées françaises (Côte d’ivoire, Afghanistan, Kosovo, Bosnie, etc.);
à la formation du personnel médical et paramédical du service de santé;
au service public hospitalier en accueillant tous les patients qu’ils soient militaires ou civils.

La participation au service public

La loi du 17 janvier 2002, dite de modernisation sociale, définit le nouveau dispositif de santé publique en posant comme principe général que "les hôpitaux des armées concourent au service public hospitalier".

La participation au service public hospitalier se traduit tout d'abord par l'accueil sans restriction de tous les assurés sociaux dans les hôpitaux des armées.
Elle se manifeste également par la création, au sein des hôpitaux d'instruction des armées, de services d'accueil des urgences, intégrés dans l'organisation de l'urgence médicale et recueillant des patients pris en charge par les SAMU ou les SMUR, les pompiers ou la protection civile. De tels services opèrent dans les HIA de Bégin à Saint-Mandé, Laveran à Marseille, Legouest à Metz, Percy à Clamart et Sainte-Anne à Toulon.
Ces services d'urgence qui travaillent en étroite collaboration avec les services de secours fournissent une part importante des hospitalisations.

Par ailleurs, les hôpitaux des armées comme les établissements de recherche militaires passent des conventions avec les hôpitaux publics ou les universités pour mettre à leur disposition leurs plateaux techniques (scanners, IRM, etc.) qui sont alors utilisés par les médecins civils. Des patients accueillis dans les hôpitaux civils peuvent être réorientés vers des établissements militaires ou réciproquement, soit de manière ponctuelle (en fonction des capacités disponibles), soit en application d’accords permanents (répartition des permanences pour les services d’urgence).

role operationnel


Lors d'une crise, lorsque des forces armées sont déployées sur le territoire national ou à l'étranger, le Service de santé doit être en mesure de mobiliser ses ressources pour assurer leur soutien santé.
Le "contrat opérationnel" des forces armées françaises détermine ainsi directement celui du service.

Le soutien santé des forces fait appel - en tout lieu et en toute circonstance - à des personnels compétents et qualifiés, à des techniques médico-chirurgicales d'urgence et à des matériels adaptés.
Ces moyens sont constitués et entretenus de manière continue par le Service de santé.

Le nombre et le type de structures sanitaires déployées en soutien des forces dépendent du volume et des spécificités (terrestres, aériennes, maritimes) de ces dernières ainsi que de l'éloignement de la zone de projection et du contexte du conflit.



Capacités requises

Formellement, le service doit assurer le soutien de 30000 à 35000 hommes sur 2 théâtres.


Le contrat opérationnel dimensionne les moyens à constituer et à entretenir par le Service de santé, en prenant en compte les besoins:

de soutien intégré, à raison d'1 poste de secours (PS) par unité de combat engagée, pourvu par les services médicaux des unités pour la prise en charge initiale et les premiers soins;
des formations sanitaires de campagne (FSC), de type médico-chirurgicales, modulaires et adaptées à la situation opérationnelle, permettent le suivi et le traitement armées par le personnel technique provenant des hôpitaux d'instruction des armées (HIA) selon les tableaux d'effectifs décrits par les armées;
de l'infrastructure hospitalière militaire.