LE DIABETE – ENDOCRINOLOGIE

LE DIABETE – ENDOCRINOLOGIE



Généralités :

Définition du diabète : Existence d'une hyperglycémie chronique

Le taux de glycémie normal d'un adulte à jeun se situe entre 0.80g/l et 1.10g/l
Si le taux de glycémie à jeun est supérieur à 1.40g/l lors d'un premier puis d'un second relevé, on parle alors d'hyperglycémie.


Définition de l'insuline : Hormone hypoglycémiante secrétée par des cellules du pancréas.

Le taux de sécrétion d'insuline par jour pour un adulte est en moyenne de 0.80 à 1 unité par kilo et par 24h00.
Une unité d'insuline métabolisant 3 à 7g de glucose.

L'insuline agit en particulier sur les muscles, le foie et les tissus adipeux afin de permettre la pénétration du glucose.
Il existe des cellules non insulinodépendantes, il s'agit des cellules cérébrales, hépatiques et rénales.


Il existe deux types de diabète :

- Le diabète insulinodépendant ou de type I :

En général retrouvé sur des sujets maigre et jeune dû à une destruction complète de cellules β du pancréas. La capacité de sécrétion naturelle d'insuline est définitivement perdue.

- Le diabète non insulinodépendant (DNID) ou de type II :

En général retrouvé sur des sujets obèses, il apparaît après 40 ans. Les cellules β du pancréas ne sont pas détruites mais sont moins sensibles au stimulus du glucose.


Complications chroniques du diabète :

Ø Angiopathie

- Problèmes vasculaires liés aux artères et veines (macro angiopathie) se manifestant par une arthosclérose accélérée.
- Micro angiopathie (problèmes liés aux capillaires) se manifestant par une rétinopathie (cécité) et une néphropathie.


Ø Neuropathie

- Atteinte du système nerveux périphérique surtout des membres inférieurs avec une perte sensorielle et une ulcérations accélérée.
- Au niveau de système nerveux autonome, les principaux signes de neuropathie sont la diarrhée, la gastroparésie et une vessie neurogène.

Ø Infections

- Néphrite, cystite, vaginite ou infections cutanées sont plus fréquentes chez les patients diabétiques.



Traitement :

Pour le diabète de type I : administration d'insuline absolument nécessaire.
Pour le diabète de type II : On utilise des hypoglycémiants oraux ou même l'insulinothérapie


Insulines :

On distingue 3 types d'insulines :

ü d'origine animale (extraites de pancréas de porc ou de bœuf)
ü Insulines humaines hémi synthétiques (préparée à partir d'insuline porcine et qui ont une structure identique à celle de l'insuline humaine)
ü l'insuline humaines biogénétiques (obtenues par génie génétique et de structure identique à celle de l'homme).


Les différentes insulines sont classées selon leur durée d'action :

- L'insuline d'action rapide et brève : administrée en sous cutanée juste avant les 3 repas quotidiens, son action commence après 15 min et dure 6 à 8 heures.
- L'insuline d'action prolongée : administrée en sous cutanée, une seule injection quotidienne suffit, son action commence après 1 à 4 heures et dure 24 à 30 heures. Avec la protamine (protéine se liant à l'insuline), l'insuline est libérée progressivement.
- L'insuline d'action intermédiaire : Les délais et durées d'action sont intermédiaires entre les deux catégories précédentes. Elles sont administrées en 2 injections (une le matin au réveil et l'autre avant le repas du soir).


Trois modes d'injection :

1- La seringue à insuline
2- Le stylo injecteur d'insuline (fonctionne avec une cartouche pré dosée)
3- La pompe à insuline (seringue connectée à un cathéter implanté en sous cutanée. A débit automatique et continu)