Selon son intensité, le malaise vagal peut se résumer à un ensemble de symptômes désagréables ou aller jusqu'à une perte de connaissance plus ou moins complète. C'est à un malaise vagal que correspond le plus souvent la sensation de « se trouver mal » ou de « tomber dans les pommes ».
Quelle en est la cause ?
Si l'on qualifie ce malaise de vagal, c'est parce qu'il est déclenché par l'activité d'un nerf, le nerf vagal, qui influence le rythme cardiaque. Notre nerf vagal ne cesse d'agir et son rôle est de modérer la rapidité de nos battements cardiaques. Il agit en équilibre avec le système nerveux sympathique qui accélère notre coeur.
De nombreux réflexes passent par le nerf vagal et contribuent à accorder notre pouls et les besoins de notre organisme. Si l'un de ces réflexes fonctionne trop, ou de façon inappropriée, le nerf vagal ralentit trop notre rythme cardiaque et entraine une baisse de la tension artérielle et le malaise.
Comment le reconnaître ?
Le nerf vagal ne fait pas que ralentir le coeur : au cours d'un malaise, juste avant ou juste après, il est habituel (mais pas obligatoire) de vomir, de ressentir une nausée, des sueurs toutes expliquées par l'excitation du nerf vague.
Les autres signes ne peuvent être reconnus que par l'entourage : pâleur extrême et pouls lent à moins de 50 battements par minute parfois moins. S'il doit y avoir perte de connaissance, celle-ci est presque toujours progressive : on sent toujours venir le malaise et la chute est souvent lente. Il est rare que l'on se blesse en tombant. Plus qu'une perte totale de conscience, il est fréquent de ressentir une faiblesse extrême. Il est rare que ce malaise dure plus que quelques minutes. En revanche, il est possible qu'un nouveau malaise se produise dans les minutes qui suivent surtout que la reprise d'activité a été trop rapide. La récupération est progressive, rapide et toujours complète.
Le contexte est souvent évocateur : chaleur incommodante, stimulation désagréable, frayeur, douleur, lever nocturne. Contrairement à une idée reçue, les femmes ne sont pas beaucoup plus sujettes que les hommes aux malaises vagaux, sauf pendant la grossesse où ils sont spécialement fréquents (au lever surtout).
TEXTE EXTRAIT MEDISITE.FR