En swahili cela signifie « marché courbé ». Mais c’est aussi un nouveau virus qui sévit en France, sur l’Ile de La Réunion. Nouveau ?? Pas tant que ca puisque le premier cas a été isolé en 1953, le 22 février.
On le trouvait à l’époque surtout en Afrique sub-saharienne et en Asie du sud-est, mais depuis l’année dernière, il est arrivé sur l’Ile.
Ce virus est transmis par le moustique, principal vecteur l’Aèdes, mais l’Anophèle, le Culex… sont aussi source de transmission.
La principale espèce infecté est bien sur l’Homme, mais aussi les mammifères tels que les chimpanzés, ou encore les reptiles et autres oiseaux.
Aucun de transmission d’homme à homme n’est confirmé mais des cas de transmission materno-fœtale sont été détectés à La Réunion.
Concernant la maladie, d’une période d’incubation de 4 à 7 jours, vous vous sentirez fiévreux brutalement et ce durant 2 à 5 jours (> 39°c) accompagnés de céphalées intenses. Des myalgies (douleurs musculaires), arthralgies (douleurs articulaire) plutôt localisées aux grandes articulations tels que les épaules, genoux, chevilles, poignets… feront que vous marcherez courbé. On remarquera aussi des éruptions cutanés, nausées, vomissements, diarrhées allant même jusqu’à l’hémorragie et à l’encombrement bronchique. La maladie peut être présente très longtemps avec des épisodes de grandes fatigues, les douleurs pouvant rester plusieurs mois jusqu’à plusieurs années puisqu’il n’y a pour le moment aucun traitement, aucune chimio-prophylaxie, aucun vaccin si ce n’est le repos et l’administration d’anti-inflammatoires.
Aucun cas de mort direct n’a encore été recensé, mais les sujets jeunes ou très vieux, plus sensibles et fragiles peuvent rencontrer des cas de complications graves de leur état de santé générale.
La seule prévention humaine à l’heure actuelle est l’application de lotions anti-moustiques, l’utilisation de moustiquaires. On notera que ce moustique de type Aèdes de la famille Albopictus (si si ca existe) et qui donc, contrairement à l’anophèle femelle (Paludisme), pique habituellement la journée.
Actuellement, il faut agir vite en traitant les zones infectées par la réduction des gîtes larvaires (humides), élimination des zones d’eau stagnantes plutôt urbaines et l’épandage à basse altitude de produit insecticide.
Je mets en pièce jointe un courrier diffusé par la DDASS de La Réunion reprenant les anti-moustiques conseillés, au format PDF, pour celles et ceux qui n’auraient pas Acrobat Reader :
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